Désordre

↘ Exposition de Clémentine Fort — 1er / 31 octobre 2014

Du 1er au 31 octobre 2014 le Bel Ordinaire accueillait Désordre, une exposition de Clémentine Fort en coproduction avec la Maison des éditions Pyrénées.

Désordre

Clémentine Fort développe depuis une dizaine d’années une pratique impliquant différents médiums dont la photographie, la sculpture, la céramique et l’écriture.

Désordre rassemble des œuvres créées entre 2010 et 2011 qui interrogent la question du corps et de sa mise en relation avec l’espace que ce soient avec les séries de photographies Rue de Grenelle et De la chair pour le béton, mais aussi les pièces en céramique Les Absents. Seront présentées également les dernières productions inédites de Clémentine Fort regroupées sous le titre Les objets qui dérangent. Elles font suite à une résidence de création au Bel Ordinaire. Dans ce projet, l’artiste propose une réflexion sur l’espace domestique et ses codes. En perturbant insidieusement l’ordre établi et les usages, Clémentine Fort change notre regard sur ce lieu du quotidien, pour un déconditionnement en douceur de notre rapport à l’objet et à sa fonction.

Les objets qui dérangent

« Ce projet a pour point de départ une réflexion sur notre espace intérieur et les codes de son organisation. L’observation de l’harmonie et de l’équilibre proposés répondent à une uniformisation, une globalisation des codes esthétiques régis par l’orthogonalité et le fonctionnalisme. C’est dans ce contexte que le projet Les objets qui dérangent a germé.

Ces objets travaillent contre le statique et l’inerte. Ils interviennent comme des agents perturbateurs qui mettent à mal l’ordre établi. Ils donnent du mouvement, de l’impulsion aux formes et à l’habitude des gestes en tirant des diagonales dans l’espace domestique. Des objets qui soulèvent, qui déracinent, qui agissent comme des leviers dans la composition de l’organisation intérieure. Ils sont les détails de travers qui tiennent l’ensemble : la contradiction nécessaire à l’équilibre. »

Bancal

Conçu comme un prolongement de l’exposition et une application de son principe, « Bancal » creuse le même sillon et amène à son tour sa part de trouble.

Pour en savoir plus, visitez le site de Clémentine Fort.